Focus sur une intuitive hors pair, Anne-Sophie Servantie

Anne-Sophie a fait partie des intuitives les plus actives ayant participé au projet Lussac.

Ses premiers pas dans le domaine de l’insolite remonte à très jeune. Alors qu’elle n’a que 4 ans et demi, Anne-Sophie a vécu une première EMI (sortie hors du corps). Cette expérience, arrivée très tôt dans sa vie, l’a transformée en profondeur. Elle est revenue avec une sensation étrange, celle d’être « accompagnée » par une entité. Est-ce son ange gardien ?

Elle a donc grandi en découvrant des perceptions peu communes que les autres enfants de son âge ne soupçonnaient même pas. Au fur et à mesure des années, des prémonitions de plus en plus détaillées lui sont apparues, tout comme des voix d’inconnus qui venaient l’avertir d’un danger ou, parfois, lui chuchoter le prénom de quelqu’un. Anne-Sophie se souvient de cette époque, ses parents se moquant d’elle à chaque fois qu’elle leur parlait des phénomènes qu’elle vivait. Fort de caractère, elle n’a jamais refoulé ces expériences, aussi étrange soient-elles, le plus souvent en les intériorisant. Arrivée à l’adolescence, et sans qu’elle en soit demandeuse, elle a eu ces premiers contacts avec des personnes décédées.

Son père, un spécialiste dans le domaine militaire, était connu dans le monde entier pour ses recherches. A la maison, Anne-Sophie se souvient avoir vu passer beaucoup de scientifiques qui venaient le rencontrer. Souvent, ils restaient dîner et les discussions et les débats se poursuivaient jusqu’à tard dans la nuit. A ces occasions, Anne-Sophie, très curieuse de nature, m’a confié avoir écouté régulièrement « aux portes » ce qui se disaient entre son père et ses invités. Enregistrant mentalement tout ce qu’elle pouvait, elle a pris le temps d’assimiler tout ce qui était dit. Malheureusement, la plupart du temps, les sujets évoqués étaient trop complexes pour qu’elle puisse en comprendre le sens.

Durant cette période, ces perceptions avec l’invisible ont été si perturbantes dans son quotidien qu’elle a fini par les bloquer. Elles ont disparu aussitôt pour revenir trente ans plus tard. Cette fois, Anne-Sophie les a pleinement acceptées et elles n’ont eu de cesse de se développer tout au long des années suivantes.

Une partie de sa vie d’adulte, elle a utilisé les facultés médiumniques qui lui étaient offertes pour pratiquer un temps la voyance et même la médiumnité. Malheureusement, ces deux dernières activités ne l’ont pas épanoui à sa juste valeur, frustrée de ne pas se sentir réellement à sa place. C’est par ces contacts avec l’au-delà qu’elle a reçu progressivement un nouvel enseignement : celui de soigner les autres en pratiquant des soins énergétiques. Anne-Sophie venait de trouver sa voie : elle deviendrait magnétiseuse et en ferait son métier.

Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’elle avouera sa profession à sa famille, appréhendant leur réaction. Cette nouvelle sera bien acceptée par ses parents, et sa mère en profitera pour lui dévoiler que sa grande tante était elle-même guérisseuse. Fort de ce soutien, Anne-Sophie créait son propre cabinet de magnétisme en région parisienne, activité qu’elle exercera de nombreuses années.

Dans les années 2000, c’est en se formant en hypnose auprès d’Olivier Lockert qu’Anne-Sophie a appris l’existence du Remote Viewing (R.V). Lorsqu’elle en a entendu parler pour la première fois, elle s’est remémorée instantanément les discussions qu’entretenait son père avec ses amis savants, persuadée en avoir entendu parler à ce moment-là. Avec le recul, l’anecdote est intéressante car le protocole du R.V n’était pas connu en France. Intriguée par ce souvenir, Anne-Sophie est allée sur internet pour approfondir le sujet. En découvrant le site d’Iris Ic, elle a contacté son directeur, Alexis Champion. Après quelques messages échangés, elle a décidé de franchir le pas et de se former à cette méthode, par curiosité dans un premier temps. Très vite, elle a trouvé le procédé admirable et s’est vite perfectionnée. En parallèle, elle a suivi une formation en hypnose spirituelle avec Jean-Charles Chabot et elle a réalisé pour le compte de certains de ces patients des « régressions dans les vies antérieures ».

Parallèlement, Anne-Sophie a développé son talent artistique en devenant peintre. Elle est aussi écrivaine et réalise des bandes-dessinés avec brio.


Anne-Sophie Servantie

Personnalité aux multiples facettes, Anne-Sophie excelle dans les soins énergétiques. Elle est aussi romancière, avec déjà deux livres à son actif, et a sorti également une bande-dessinée incroyable, « la dernière couleur fut le rouge » éditée à Grrr… Art Editions. Retrouvez-là sur son site internet et sur les réseaux sociaux.


Anne-Sophie et ses sessions pour le projet Lussac.

Anne-Sophie a été l’intuitive la plus prolixe en quantité d’informations fournies et à égalité avec une autre participante en nombre de sessions effectuées. Durant les dernières sessions, elle a quitté un temps la rigidité du protocole pour vivre intensément des séquences complètes de vie, en immersion privilégiée avec quelques-unes des personnes présentes sur place, voilà près de 16 000 ans ! Par ailleurs, elle fera une session supplémentaire et étonnante sur un des récits qui se racontaient au coin du feu, lors des longues soirées d’hiver. Ces informations, qui ne peuvent pas être comparées avec des éléments connus et vérifiables, n’ont pas été reprises dans le livre puisque hors protocole et, disons-le, trop étranges en l’état.


Visite de Lussac-les-Châteaux avec Anne-Sophie, le 5 septembre 2020.

Ce samedi 5 septembre, entre deux confinements au covid-19, je retrouve Anne-Sophie et son compagnon Doris aux alentours de midi. Nous nous retrouvons pour la première fois à Lussac, et nous avons prévu de déjeuner ensemble au restaurant « Le temps des cerises », situé au cœur du centre-ville.

C’est la seconde intuitive que je rencontre sur le lieu de l’expérience. En avril 2015, lorsque j’étais venu présenter ce projet à la directrice du musée et sa collaboratrice, j’avais déjà retrouvé Sandrine. Par chance, elle se trouvait en vacances non loin de là et m’avait rejoint au musée en début de matinée. Après la visite des différentes salles et de la collection des pierres gravées, nous avions participé à une activité ludique et familiale, mise en place spécialement pour les vacances de Pâques : la réalisation d’une tablette gravée !

Avril 2015. Sandrine (à droite sur la photo) attentive devant les explications d’Estelle, la médiatrice du musée l’époque.

On nous avait proposé différents modèles mais évidemment, nous avions choisi de représenter l’homme barbu, objet de l’enquête qui nous a tenu en haleine plusieurs mois entre la fin 2014 et le début 2015. Le midi nous avions mangé au même restaurant puis j’avais dû laisser ma convive le temps de présenter le projet. La réunion était fixée à 14h et devait durer initialement 45 minutes mais elle s’est étendue dans la durée pour terminer deux heures après. Nous devions visiter ensuite la grotte de la Marche mais malheureusement, prise par le temps, cela n’a pu se faire (vous trouverez un extrait de sa session en introduction de mon ouvrage mais aussi dans la partie « le livre » du présent site internet).

Image récupérée sur le site internet de l’association Lithos

Revenons à Anne-Sophie. Après un succulent repas, nous rejoignons le musée ; je la sens impatiente de se retrouver devant toutes les tablettes exposées. Les sessions qu’elle a effectuées remontent à plus de cinq ans maintenant, mais elles sont restées vivaces dans son esprit. A 14 heures, dans le hall d’entrée, nous constatons qu’à l’occasion des dix ans de l’ouverture du nouveau musée, une exposition temporaire s’y tient. Dénommée « les Figures de la préhistoire », elle présente plusieurs dizaines de tablettes gravées qui ont été spécialement déplacées ici, venant du musée de l’Homme à Paris, du musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye et du musée Sainte-Croix à Poitiers où elles sont habituellement conservées.

Devant ces œuvres, Anne-Sophie n’en revient pas et ne cesse de me dire que les personnes à l’origine de ces gravures sont de véritables artistes, maîtrisant les reproductions et les codes étonnamment modernes permettant la création de telles images.

Exposition temporaire La Sabline. Crédits photo La Nouvelle République

Il est déjà 17h lorsque nous avons quitté le musée et que nous arrivons devant l’abri où ont été retrouvées les milliers de pierres gravées. Nous sommes arrivés depuis quelques minutes à peine que je questionne aussitôt Anne-Sophie. L’interview dure près de 15 minutes, au point que nous la finissons assis devant l’entrée de la grotte, chanceux de ne croiser personne durant tout ce laps de temps. Bercé par le bruit du vent circulant entre les branches, je leur récite à voix haute un extrait d’un chapitre du livre, à paraître en 2022.

Retrouver ci-dessous l’intégralité de l’interview d’Anne-Sophie à quelques mètres à peine de l’entrée de la grotte de la Marche.

Interview, partie 1
Interview, partie 2
Interview partie 3 et fin

Pour finir, quelques photos de cette journée fantastique…

https://youtu.be/eV_1xR-7S70
https://youtu.be/eV_1xR-7S70
https://youtu.be/eV_1xR-7S70

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